Dans cet article, vous allez en apprendre plus sur l’histoire d’Adrien, passionné de sport et ex-militaire, qui a décidé de prendre le temps de réaliser son rêve. Alors oui, on appuie bien sur “prendre le temps” et on vous explique tout ça plus bas. Mais en attendant, quelques mots sur lui et sa salle. Adrien, c’est un entrepreneur aux valeurs fortes : rigueur, calme et détermination. Son objectif : permettre à tous les profils de tous les niveaux de pouvoir s’entraîner dans la bonne humeur et avec du matériel de qualité. Pour ce faire, il a créé Frozen CrossFit, une petite box haut de gamme de 170m2 qui fait parler d’elle ! Coaching optimisé, design épuré, bain froid, sauna et sourires ravageurs. On ne sait plus où donner de la tête. Attrapez un stylo, sortez une feuille, c’est parti pour un récap’ des conseils d’Adrien.
Pour Adrien, la première étape était logique : construire un plan solide ! Logique, oui, mais pas si simple. Comment on fait un business plan quand on ne connaît rien à l’entrepreneuriat ? Eh bien, on se fait accompagner. Pour surmonter cette étape, il s’est entouré des bonnes personnes : amis, famille, mais aussi courtiers et agents immobiliers. Étudier le marché, évaluer les coûts, réfléchir aux financements et bâtir des prévisionnels sont devenus des piliers de son approche.
Adrien : “Il ne faut pas griller les étapes. Prenez le temps de bien faire les choses.”
Une fois la mise en place d’un business plan solide, d’une ligne directrice claire pour son projet, de limites financières bien définies, il lui a fallut trouver un lieu où s’installer. L’emplacement doit être stratégique, mais LA BONNE stratégie n’existe pas. Elle varie selon vous et vos objectifs. Tiens, par exemple, les critères d’Adrien c’était : la proximité avec la ville, mais aussi avec ses proches, pas loin d’une sortie de rocade, pas dans une zone où une salle à haut potentiel lui ferait une concurrence directe, une surface entre 150 et 180m2…etc. Et vous, c’est quoi vos critères ? Comment ils s’alignent avec votre plan ?
En pensant le projet professionnel de vos rêves, il y a de fortes chances que vous vous laissiez emporter par votre enthousiasme. Et sur ça, Adrien met en garde car lui-même s’est senti emporté par la vague. Il conseille vivement de ne pas trop prendre de matériel, surtout au début. Des milliers de WODs sont réalisables, alors on se canalise et on range ses sous.
Toujours dans cette idée de maîtrise des coups, Frozen CrossFit a pu s’appuyer sur Peppy et notre abonnement à 0€ pour les petites salles comptant moins de 20 adhérents. Un avantage financier non-négligeable pour surfer la vague en toute tranquillité !
Qui dit ouvrir une salle de CrossFit, dit inévitablement faire face à des défis. Adrien nous a parlé de ses challenges, on vous raconte.
Premièrement, la solitude. Bien qu’entouré par ses amis et sa famille, à la fin, c’était quand même sur lui que reposaient toutes les responsabilités et les conséquences de celles-ci. Adrien insiste vraiment sur le fait que c’est hyper important de déléguer même quand on n’a pas d’associé : courtiers, agences, Peppy, il y a des conseils et des automatisations qui peuvent vraiment vous aider.
Un autre défi : les imprévus. Et accrochez vous bien, parce que celui-ci, Adrien affirme qu’il est inévitable. Il mentionne par exemple, les retards de matériels, les erreurs d’usinage ou encore les difficultés liées à la mise en place d’un site internet. Mais alors on fait comment pour gérer l’inévitable ? Eh bien, trois choses selon lui. Premièrement, on accepte que ce soit inévitable et donc on s’organise en fonction. On assouplit les dates sur le calendrier, on pense à des plans B…etc. Deuxièmement, et c’est directement lié à cette acceptation, on apprend à gérer ses émotions. De toute façon, il explique que lorsqu’on devient owner, on doit faire face à des imprévus au quotidien. Donc, autant s’armer des bons outils dès le début. Troisièmement, on s’abonne à Peppy. Oui, on fait un peu d’autopromo, mais c’est parce qu’on est convaincus que c’est la meilleure solution pour ouvrir votre salle. Tenez, par exemple, le site web de sa box a pris du retard et donc c’était impossible pour lui d’avoir de la visibilité sur internet. “Heureusement” (et c’est Adrien qui le dit), grâce à la boutique en ligne de Peppy il a pu bénéficier d’une présence en ligne avant son ouverture. Parfait pour les pré-ventes !
Adrien : “Vous verrez que travailler sur une solution vous fera très vite oublier votre problème.”
Choisir le bon moment pour ouvrir sa salle tient aussi du défi. Pire encore, se résigner à ouvrir alors que les conditions ne sont pas celles qu’on avait imaginé. Selon Adrien, les meilleurs moments pour ouvrir sa salle sont Septembre, Janvier et Mai/Juin. Son objectif à lui, c’était d’ouvrir Frozen CrossFit début Juin, mais face à des imprévus (hé oui, on vous l’a dit, ils sont inévitables), il a dû réajuster à Juillet. Selon lui, les conditions ne seront, en réalité, jamais parfaites. L’important, c’est d’agir et de se lancer.
Adrien nous a également parlé de santé mentale. Ouvrir sa salle de sport, c’est des heures de travail en amont, mais également en aval. Entre votre rôle d’owner et celui de coach, le cumul des heures est trop vite arrivé et vous risquez de vous retrouver la tête sous l’eau. Il conseille donc d’adapter ses horaires et de se fixer des limites. À titre d’illustration, il nous confie qu’une ouverture les samedis se fera chez Frozen CrossFit, mais uniquement dans un second temps.
La troisième étape se focalise sur la fidélisation de vos adhérents. Quel sera votre petit truc en plus qui fera qu’ils reviendront encore et encore chez vous ?
Chez Adrien, le noyau de la guerre c’est le coaching personnalisé. Il est rendu possible grâce à un nombre limité de places : 10 adhérents par coach max pour une qualité garantie. Pour garder la main sur le nombre de participants, Adrien a mis en place des filtres sur PeppyPro qui permettent de définir le nombre de participants en cours, mais aussi sur liste d’attente. Adrien a aussi pu ajuster rapidement ses horaires de cours avec des formats moins long pour qu’ils s’alignent mieux avec les besoins de ses adhérents. En échangeant avec eux, il s’est rendu compte que leur créneau préféré était celui de midi, mais qu’ils n’avait que 45min à disposition.
Les deux autres leviers de fidélisation de la box c’est l’ambiance générale et les services additionnels, notamment l’espace récupération. Taquineries et personnalisation des interactions, mais aussi bain froid et sauna sont donc au rendez-vous !
Adrien : “Je veux que ce soit une expérience unique de venir ici.”
Pour Adrien, l’une des clés du succès de Frozen CrossFit a été de se fixer des objectifs réalistes, mesurables et… motivants ! Son objectif number one ? 75 membres en 6 mois. C’est le seuil nécessaire pour assurer la rentabilité de sa salle. Une fois que cette étape sera franchie, Adrien s’est fixé un nouvel objectif : 100 membres. À ce moment-là, il pourrait recruter un coach et proposer encore plus de créneaux pour ses adhérents. Ces paliers permettent de garder les yeux sur la ligne d’horizon et de mesurer chaque progrès. Il a pu suivre tout ça facilement et en temps réel : nombre d’inscriptions, fréquentation des cours, évolution des membres… Tout est centralisé et à portée de main.
Mais Adrien ne se contente pas de se fixer des objectifs à court terme. Il a également pensé à l’avenir. Parmi ses projets d’expansion, il a prévu une terrasse extérieure pour des WODs au grand air, un parcours du combattant pour pimenter les entraînements et des ventilateurs pour que l’été ne soit pas un défi supplémentaire.
On se récap’ les points clés ? Selon Adrien, le plus important, c’est de prendre le temps et de ne pas se laisser emporter par l’excitation du projet. Construire des bases solides, un plan de financement et une vision cible, ça devrait être LA priorité n°1. Ensuite, il faut accepter le fait de rencontrer des obstacles. Selon lui, c’est un fait. Alors on prévoit large et on apprend à avoir du contrôle sur ses émotions. Autre sujet important abordé : la santé mentale. Ouvrir sa salle de box c’est des heures et des heures de travail en amont, mais aussi une fois que la salle est ouverte. Adrien soulève l’importance de se faire accompagner par ses amis et sa famille évidemment, mais surtout par des professionnels. C’est indispensable de se fixer des jours de repos, quitte à fermer sa salle les samedis comme lui le fait pour le moment. Finalement, il conseille de se fixer des objectifs mesurables à court-terme avec des points de passage mais aussi des objectifs à long-terme.
Ouvrir une box, c’est s’assurer de faire face à des imprévus et des challenges en tout genre, mais c’est aussi (et surtout d'ailleurs, heureusement) vivre avec passion de sa passion. Comme le dit Adrien “Si vous avez cette idée qui vous fait vibrer, mettez les œillères et lancez-vous.”. Il ne connaissait, et ne connaît pas encore tout de ce métier couteau-suisse, et pourtant, il s’est jeté à l’eau et affirme ne rien regretter.
Avec cet aller-retour à La Rochelle on espère que toutes ces pistes vous aident dans votre projet ou vous réconfortent dans votre réflexion. Si vous aussi, vous voulez rendre visite à Adrien ou échanger avec lui, on vous laisse ses infos. Et si vous ne l’avez pas déjà visionné, on vous rappelle qu’en haut de page, vous avez l’interview qui est disponible avec tous les détails croustillants.